mardi 17 novembre 2009

Il pleut, il mouille, c'est la fête à la...

Ce soir encore il pleut… cette fois l’orage est juste au dessus nous. Les éclairs éclairent les rues plongées dans le noir, car ce soir encore "la luz se fue" (ça s'est la phrase quotidienne et si un jour je perds mon espagnol, ces trois mots au moins je ne les oublierai pas!!)

Donc ce soir il pleut, está cayendo un palo de agua ! Une vraie averse tropicale qui donne une bonne raison aux élèves pour ne pas venir en cours, ou qui m’oblige à faire des heures supplémentaires… car même s’il n y a plus de lumière, l’alliance a fait comme la plupart ici : investir dans un groupe électrogène (cf : Mais que fait la fée électricité épisode2). Du coup je n’ai plus droit au chômage technique, zut alors !

Ce soir il pleut toujours… mais cette fois j’ai bien intuité, j’ai pensé à prendre mon k-Way, car je commence à savoir lire dans les nuages et j’avais pressenti que je n’aurais pas le temps d’arriver à la maison avant la pluie… Le chemin du retour se fait donc avec capuche sur la tête et pantalon retroussé aux chevilles… Il me manque les bottes de Mimi-Cracra* mais c’est aussi bien les tongs et le pantalon à mi mollet. De toute façon, impossible d’en sortir indemne… je ne sais pas si c’est parce que la ville est construite en pente du nord vers le sud ou si c’est parce que le réseau d’évacuation d’eau ne fonctionne pas mieux que celui de l’électricité, toujours est-il que les rues se transforment vite en torrents infranchissables sans y mettre les pieds (ou les mains au choix…). Pourtant j’avais essayé, malgré le noir et éclairée à la lueur des phares et des générateurs, d’éviter soigneusement les trous dans les trottoirs mais voilà une flaque trop grande, un voiture qui roule trop vite, et c’en est bon du pantalon… Et toujours devant notre résidence, pas moyen de passer par-dessus la rivière qui déborde du caniveau, même en sautant avec élan, je sens l’eau qui remonte par capillarité le long de la jambe, absorbée par ma basket et le tissu de mon jean. Une nouvelle fois, j’arrive trempée jusqu’aux os ! Mimi-Cracra l’eau elle adore ca !...


Dans les rues de Mérida...

Ainsi la pluie rince la ville chaque soir,

Et chaque matin le soleil brille plein d'espoir,

Irradiant la vallée et le Pico Bólivar.

* Générique de Mimi-Cracra : souvenir, souvenir...

http://www.youtube.com/watch?v=ACICATk5O0g

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