vendredi 27 novembre 2009

Atelier cuisine: La Pisca Andina

De la misma masa de la que se obtienen las arepas encontramos que se obtienen otros platos que son típicos en Venezuela, tales como los bollitos de masa: bollitos hervidos en agua muy caliente, que se comen usualmente al desayuno con queso y mantequilla. Se utiliza esta masa en la preparación de abrebocas y pasapalos diversos, bolitas, empanaditas, bollitos y arepitas pequeñas. Se agrega en forma de bolitas pequeñas a algunas sopas.
Infinidad de usos le dan a la masa que se obtiene del maíz, sin embargo, entre todos la reina es la Arepa.


La Pisca Andina:
Para la gente que habita en la montaña, la fortaleza del andino radica en que desayuna con sopas.
La Pisca Andina, emblema tachirense (al este del estado de Mérida), es una de las preparaciones regionales más antigua, base del desayuno de los pueblos andinos. Se trata de un caldo básico de cilantro y cebollín con variaciones obtenidas al agregársele papas, huevos, leche…
Como cilantro y cebollín son considerados como excelentes digestivos, esta sopa parece buena para "entonar el estómago’" después de una noche de trigos… Se acompaña con arepas de maíz, nata de leche y guiso picante.

Pour les habitants des montagnes, la force de l’andin lui vient des soupes qu’il prend au petit déjeuner. La Pisca Andina, emblème de la région du Tachire (à l’est de l’état de Mérida), est une des spécialités régionales la plus ancienne, base du petit déjeuner des villages andins. C’est un bouillon à base de coriandre et de cebollín (genre d'oignon nouveau) qui s’agrémente de pommes de terre, d’œufs, de lait…
Comme la coriandre et le cebollín sont considérés comme excellents pour la digestion, cette soupe est réputée pour purifier l’estomac après une nuit un peu trop arrosée ! La soupe s’accompagne d’arepas de maïs, d’une pointe de crème de lait et de sauce piquante.

Pisca andina, receta básica:
Se colocan a hervir para el consomé varias tazas de agua. Se le añade un gajo de cilantro o perejil, un tallo pequeño de cebollín y sal a gusto. Se agrega con papas, un vaso de leche, un huevo para cada persona...

Pisca andina, variación de Daniel: (para 4 personas)
Ingredientes:
Un poquito de masa de harina de maíz para arepa
Una bolsa de sopa de pollo deshidratada
3 o 4 papas
100 gramos de queso blanco
Cilantro o perejil
Cebollín
Leche de cartón
4 huevos

En una olla grande se hace hervir 1 ½ litro de agua con la bolsa de sopa deshidratada.
Se añaden las papas cortadas en pequeños cuadrados.
Se hacen pequeñas bolitas con la masa de harina y se ponen en el caldo.
Después, se agregan el queso cortado en pequeños cuadrados, el perejil o el cilantro picado, el cebollín picado, un vaso de leche y los huevos abiertos directamente en el caldo.

Préparer une pâte de farine de maïs sur le modèle de la pâte des arepas: 1 verre de farine avec ¾ de verre d’eau et un peu de sel.
Faire 1 ½ litre de bouillon de soupe au poulet. Nous, nous avons simplifié avec un fond de soupe tout prêt, genre MAGGI poulet aux petits oignons ;-)
Quand cela bout, ajouter 3 ou 4 pommes de terre coupées en petits cubes.
Avant que les patates soient cuites (pas les carottes! lol), plonger dans le bouillon des boulettes de pâte grosses comme de petites noix.
Couper en cubes environ 100gr de queso blanco (type mozzarella mais en plus sec pour que les cubes restent entiers), hacher fin quelques feuilles de coriandre ou de persil ainsi que le cebollín.
Au moment de servir, les ajouter au bouillon avec un verre de lait et les 4 œufs entiers.

¡Buen provecho!

jeudi 19 novembre 2009

Atelier cuisine: torta de plátanos fritos

Torta de plátanos fritos

Los plátanos verdes o maduros son parte importante de cocina venezolana, los preparan en muchísimas formas. A los venezolanos les gusta mucho acompañar diversas comidas con plátanos, ya sean hervidos, en puré, fritos, al horno, en tostones, patacones, dulces, salados, aromatizados, con queso, con mantequilla. En fin hay muchas formas de hacerlos.
Le terme "plátano" désigne la banane plantain. Elle se consomme ici à quasiment tous les repas et dans tous les restaurants, en accompagnement des plats salés avec viande ou poisson. Elle a la forme de la banane, la couleur de la banane, l'odeur de la banane mais là, c'est un légume. Ce type de banane-légume (grande de 30 à 40 centimètres), à la peau épaisse, n’est comestible crue qu’à parfaite maturité, elle est alors très sucrée. On la cuisine donc "verde" o "maduro" au four comme à la vapeur, avec ou sans la peau, on peut la faire frire, en faire aussi des chips salées pour l'apéro.

La banane-fruit s'appelle ici "cambur".

Les différents états de maturation del plátano, de verde hasta maduro.

Ingredientes (para 4 a 6 venezolanos mais plutôt pour 6 à 8 français parce que c'est un peu spécial comme dessert..)

4 plátanos maduros
150g de queso blanco duro rallado (fromage râpé je ne vois pas ce qui pourrait faire l'équivalent, c'est un fromage blanc salé et dur comme le parmesan, mais pas aussi fort en goût, un peu fromage plastique en fait...)
Leche condensada (pour cette version de la recette, on a fait avec du lait concentré sucré mais il existe des variantes)

Se pelean y se cortan los plátanos despuès se fríen en el aceite caliente.


Peler et couper les plátanos, puis les faire frire dans l'huile chaude.



Se engrasa un molde con aceite o mantequilla.
Se colocan en el molde capas alternas de plátanos fritos, queso rallado y leche condensada. Se repite el procedimiento tres o cuatro veces, hasta terminar los plátanos.
Beurrer le fond d’un moule. Alterner des couches de plátanos fritos, fromage râpé et lait concentré. Répéter l’opération trois ou quatre fois jusqu’à épuisement des bananes.

Se puede añadir también un poquito de canela en polvo sobre cada capa de plátanos o en encima de la ultima capa.
On peut ajouter de la cannelle en poudre sur chaque couche de bananes ou sur le dessus.

Se mete en el horno por 20 minutos o hasta dorar por encima.
Mettre au four 20mn ou jusqu’à ce que le fromage soit fondu et le dessus doré.
Se espera que esté frio para comer.
A manger froid, car on a fait l’expérience de le manger tiède, ça nous a plombé l’estomac… alors qu’il parait que froid ça passe très bien. Faites l’expérience et vous me direz…

Para variar:
Se puede cambiar la leche condensada por 3 huevos batidos con 3 o 4 cucharas de papelón diluidas en un poquito de agua.
Variante:
A la place du lait concentré, on peut battre 3 œufs avec 3 ou 4 cuillères à soupe de papelón dilué dans un peu d’eau, c’est du sucre de canne non raffiné, un peu comme la cassonade.

¡Buen provecho!

mardi 17 novembre 2009

Il pleut, il mouille, c'est la fête à la...

Ce soir encore il pleut… cette fois l’orage est juste au dessus nous. Les éclairs éclairent les rues plongées dans le noir, car ce soir encore "la luz se fue" (ça s'est la phrase quotidienne et si un jour je perds mon espagnol, ces trois mots au moins je ne les oublierai pas!!)

Donc ce soir il pleut, está cayendo un palo de agua ! Une vraie averse tropicale qui donne une bonne raison aux élèves pour ne pas venir en cours, ou qui m’oblige à faire des heures supplémentaires… car même s’il n y a plus de lumière, l’alliance a fait comme la plupart ici : investir dans un groupe électrogène (cf : Mais que fait la fée électricité épisode2). Du coup je n’ai plus droit au chômage technique, zut alors !

Ce soir il pleut toujours… mais cette fois j’ai bien intuité, j’ai pensé à prendre mon k-Way, car je commence à savoir lire dans les nuages et j’avais pressenti que je n’aurais pas le temps d’arriver à la maison avant la pluie… Le chemin du retour se fait donc avec capuche sur la tête et pantalon retroussé aux chevilles… Il me manque les bottes de Mimi-Cracra* mais c’est aussi bien les tongs et le pantalon à mi mollet. De toute façon, impossible d’en sortir indemne… je ne sais pas si c’est parce que la ville est construite en pente du nord vers le sud ou si c’est parce que le réseau d’évacuation d’eau ne fonctionne pas mieux que celui de l’électricité, toujours est-il que les rues se transforment vite en torrents infranchissables sans y mettre les pieds (ou les mains au choix…). Pourtant j’avais essayé, malgré le noir et éclairée à la lueur des phares et des générateurs, d’éviter soigneusement les trous dans les trottoirs mais voilà une flaque trop grande, un voiture qui roule trop vite, et c’en est bon du pantalon… Et toujours devant notre résidence, pas moyen de passer par-dessus la rivière qui déborde du caniveau, même en sautant avec élan, je sens l’eau qui remonte par capillarité le long de la jambe, absorbée par ma basket et le tissu de mon jean. Une nouvelle fois, j’arrive trempée jusqu’aux os ! Mimi-Cracra l’eau elle adore ca !...


Dans les rues de Mérida...

Ainsi la pluie rince la ville chaque soir,

Et chaque matin le soleil brille plein d'espoir,

Irradiant la vallée et le Pico Bólivar.

* Générique de Mimi-Cracra : souvenir, souvenir...

http://www.youtube.com/watch?v=ACICATk5O0g

lundi 16 novembre 2009

Colombia, Ida y Vuelta


Jeudi 12 novembre,

Rendez-vous 22h pour commencer la nuit chez Job et Stéphanie… Faudrait qu’on anticipe sur l’heure du coucher… mais voilà un nuage de fumée qui envahit l’appart… Ça sent le brûler, mélange de caoutchouc et d’huile de moteur carbonisée… une voiture qui se consume ? Puis ça passe, mais un autre nuage vient renouveler l’odeur qui se dissipait à peine. La voisine arrive pour voir si on respire bien. Elle nous confirme qu’en fait ce sont les fumigations contre la dengue. Encore ? C’est que la dengue est assez virulente à Mérida (mais dans quel pays je suis tombée ?!). Mais d’habitude ils font ça plus tôt dans l’après midi, non ? Bon ben on va attendre que ca passe. Presque minuit, allez courage, essayer de fermer les yeux…

2h30 plus tard, déjà le réveil… cela aurait pu être plus rude, mais comme je n’ai pas vraiment dormi… on saute dans un taxi et direction la gare routière. Le bus est déjà plein, certains sont déjà en position dodo… à 3h pétante on se met en route, je me prépare tant bien que mal à affronter cette courte nuit dans ce frigo sur-climatisé, direction San Cristobal et Cúcuta (en Colombie) en destination finale. Les virages, les accélérations et freinages successifs et le bon millier de dos d’âne qui barrent la route font que mon sommeil s’échappe à chaque fois que je pense l’avoir enfin trouvé. A 7h30, malgré les bouchons dans les oreilles, j’entends la salsa qui chante dans les baffles... c’est le signal du réveil, on arrive.

A la descente du bus, la chaleur contrastant avec le froid de la nuit nous assomme plus qu’un peu. Petit déj dans un cafetín de la gare à l’empanada de pollo y arepa de queso con jugo de mora puis on saute dans un buceta direction San Antonio. De là, quelques minutes de marche et nous apercevons la frontière. Le stress revient. Est-elle ouverte ? Est-ce qu’on va pouvoir passer sans problème ? En effet, la tension entre le Venezuela et la Colombie s’est accentué ces dernières semaines : à cause du nombre croissant de colombiens qui traversent illégalement, à cause du narcotrafic, à cause que Chávez n’est pas trop copain avec Álvaro Uribe . Il y a eu des fusillades, l’armée est venue renforcer la position, la frontière a été fermée mais les frontaliers colombiens qui commercent beaucoup entre San Cristobal et Cúcuta ont manifesté et pris le pont Simón Bolívar d’assaut… bref, la semaine dernière ça semblait être la fête… alors on craignait un peu que ce ne soit pas facile!

Un tampon de sortie obtenu en payant 55 bolos de taxes (on aime les taxes de sortie au Venezuela !), un pont plein de monde à traverser en plein cagnard car maintenant il n’est pas loin de midi, un douanier de l’autre côté qui s’étonne comme toujours que je sois française en lisant mes nom et prénom et qui sourit comme toujours en entendant la confirmation, et enfin le tampon d’entrée, encore un bus, et nous voilà à Cúcuta. Bon, la ville ne vaut vraiment pas le détour : il fait chaud, ca grouille de monde et de voitures, et en tant qu’étrangers y’en a soudain plus d’un qui voudrait être notre copain. Sieste sous le ventilo à l’hôtel, petit tour en ville et à la nuit tombée plus un chat dehors et nous non plus. On aura quand même pris le temps de goûter les avocats, mangues et rhum colombiens !

Le lendemain, la vuelta. Il fait déjà 30 degrés et pas encore 9h du mat’. Un buceta, et encore un autre jusqu’au pont. Un tampon de sortie « Solamente una noche en Colombia ? », encore le pont qui grouille de monde à pied, à vélo ou en voiture, et la dernière barrière… bon, si c’est comme les vis avec toujours la dernière qui veut pas se dévisser ou comme les boulons avec toujours le dernier qui veut pas se déboulonner, alors c’est là qu'il nous reste le problème du passeport ou de la fouille à régler. Pourtant de ce côté du pont y’a une banderole avec écrit dans le sens d’hier : « Revenez vite au Venezuela » c’est ce qu’on a fait, et dans le sens d’aujourd’hui « Bienvenue au Venezuela » c’est ce qu’on va voir! Le cœur vient de se mettre en chamade même si on fait l’air de rien… On remplit consciencieusement notre petite fiche et puis… On sourit gentiment à Monsieur qui tient le tampon dateur derrière sa vitre… On a dû lui plaire, il ne nous pose même pas de question… buena suerte ! Et mission accomplie, nous sommes à nouveau autorisés à jouer les touristes pendant 3 mois.
Un buceta, un autre contrôle des militaires (mais là 2 femmes se font attraper pour problème de papiers et doivent descendre manu militari), la gare routière de San Cristobal, une empanada de pollo et arepa de queso mais sans jugo de mora car pas le temps, et on décolle avec le dernier bus et son ambiance congélo pour les dernières 5h de route avec ses virages et son millier de dos d’âne. Arrivée samedi 18h à Mérida. Fin de l’aventure "Ida y Vuelta para Colombia".

Mais la question de la paix fragile inquiète des 2 côtés et le discours de Chávez de la semaine dernière : "il faut se préparer à la guerre" n'est pas des plus rassurants.


Un lien pour en savoir plus...


Affrontements à Cucuta, ville frontière Colombie-Venezuela – novembre 2009 « anthropologie du présent
Source : berthoalain.wordpress.com
http://berthoalain.wordpress.com/2009/11/07/affrontements-a-cucuta-ville-frontiere-colombie-venezuela-novembre-2009/

jeudi 12 novembre 2009

Atelier cuisine: les arepas, receta típica de Venezuela

Hablar de La Arepa, es hablar de Venezuela... La arepa es una expresión nacional, en cualquier ciudad de Venezuela puede encontrarse. Su preparación se remonta a los ancestros indígenas, que sembraron, recolectaron y procesaron el maíz. Es el resultado de una masa hecha de maíz cocido y molido. Los indígenas lo molían entre dos piedras lisas y llanas y luego creaban pequeñas bolas que asaban en un “aripo” (especie de plancha un poquito curva fabricada en barro, que se utiliza para la cocción) del nombre de este utensilio deriva la palabra “Arepa”, en la actualidad se utilizan planchas y parrillas de hierro para asar las arepitas en casa o restaurantes, aunque se puede encontrar aún el aripo de barro.
Entonces, las arepas son un alimento hecho de harina de maíz, el cual se cocina de determinada forma para luego ser acompañadas con cualquier tipo de relleno: jamón, queso, atún, cerdo, huevo, entre muchas otras cosas; en realidad se puede acompañar con cualquier cosa.

Recette de base bilingue: para 4 ó 6 arepas

Para hacer arepas venezolanas se necesita: 2 tazas y media de agua, 2 tazas de harina de maíz (Harina Pan es la marca de harina venezolana), 1 cucharadita de sal, y un recipiente hondo.

Pour la recette de base de cette spécialité vénézuélienne il faut: 2 1/2 tasses d'eau, 2 tasses de farine de maïs, harina Pan claro! (on peut aussi faire avec de la farine de blé), une pincée de sel et un saladier.

Mélanger la farine et le sel, ajouter l'eau peu à peu et pétrir à la main jusqu'à obtenir une boule de pâte homogène qui ne colle pas aux doigts. Séparer la pâte en boules grosses comme le creux de la paume de la main, les aplatir pour en faire des galettes de 10 cm de diamètre et d'environ 1cm d'épaisseur (l'astuce: les aplatir sur un sac platique, ça permet de les retourner et décoller sans les casser!). Chauffer la plancha ou la poelle avec un peu d'huile. Faire dorer les galettes de chaque côté jusqu'à ce qu'elles se décollent de la plancha.

Explications en images


Recette spéciale de Daniel:
Pour la pâte (la masa): Mélanger 2 tasses de farine + 2 cuillères à soupe de lait (en poudre ou pas) + 1 pincée de sel + 1 cuillère à soupe de beurre et 1 cuillère à soupe d'huile. La pâte doit être compacte et pas granuleuse. La suite c'est idem que pour la recette de base.

Daniel aplatit les boules de pâte sur 1 sachet plastique, Jhonny prépare le jus de mûres qui accompagnera le repas...

Je me lance dans la délicate opération : aplatissage et cuisson.
La garniture:
Cuire 200gr de poulet dans de l'eau bouillante avec du sel et du persil.
Préparer la sauce en faisant mijotter 1 oignon + 4 tomates coupées fin + quelques feuilles de coriandre + de l'origan + 1 peu d'eau.
Quand le poulet est cuit, le déchiqueter en petits bouts et l'ajouter à la sauce tomate.
Ouvrir les arepas en deux, et garnir avec la sauce au poulet + du fromage rapé et/ou crema de leche.

¡Buen provecho!

vendredi 6 novembre 2009

Mais que fait la fée électricité? suite

Ils avaient dit qu’il n’y en aurait que pour 18 jours … mais cela dure toujours …
En plus des problèmes d’électricité nous voila maintenant avec des coupures régulières d’eau… Que ce soit à cause du manque d’électricité ou parce qu’il pleut trop et que les installations ne supportent pas ce surplus, toujours est-il que nous pouvons passer 24h sans une goutte au robinet… une fois va en passant, mais maintenant on s’est organisé. Nous avons fini par garder les bouteilles de coca et de sangria des apéros organisés à l’appart et avons fait nos réserves d’eau pour être sûrs de pouvoir quand même nous doucher, cuisiner ou boire (mais il faut faire bouillir l’eau avant, heureusement nous avons une gazinière et il n’est pas encore prévu de coupures de gaz…) Ah, on apprend à être plus malin que le gouvernement !!
Chaque jour, nous avons donc droit à notre quota d’heures sans courant ou sans eau. La situation finalement ne semble pas prête d’être résolue. Le marché du travail commencent à en ressentir les effets … Toutes ces heures de chômage technique sont un vrai gouffre financier… Et comme l’on ne sait jamais à quelle heure ni où cela va couper, il est difficile de prévoir ses activités. Lundi, la séance hebdomadaire du ciné club de la ULA (l’université de Mérida) a été interrompue après 30mn de film (le dégout, c’était un super film !). Ce soir, ceux qui attendaient depuis 30mn sous la pluie pour entrer au concert du festival de Jazz ont été reboutés car le noir est survenu 2mn avant le début… Alors, ou il faut attendre que cela revienne (jamais avant 2h d’interruption) ou alors il faut changer de quartier pour finalement faire ses courses ou regarder ses mails... Certes certains endroits peuvent survivre à la lumière de la bougie, pas besoin de beaucoup de lumière pour boire une bière, mais la plupart de ceux qui ne se sont pas encore résolus à acheter un générateur ferment alors leurs portes la nuit venue (et elle arrive à 18h). Du coup en ville, outre le bruit infernal des voitures qui klaxonnent sans fin tant elles sont embouteillées faute de sémaphores, il faut ajouter celui des générateurs qui ronronnent aux entrées des magasins. Ca va que les Vénézuéliens adorent le bruit, mais quel souk ! Et puis c’est bizarre un quartier tout entier plongé dans le noir. Il semble même que les centres commerciaux, qui sont toujours plus grands, toujours plus beaux, toujours plus originaux, où l’on trouve de tout, restos, boutiques, salles de cinéma, bars et même discothèques, vont devoir compter sur une rationalisation de leur électricité et s’équiper de groupes électrogènes super puissants s’ils ne veulent pas devoir fermer leurs portes dès la nuit tombée ! Ecologie, vous avez dit écologie… ça veut dire quoi ça ?
Monsieur le ministre de l’Energie a signalé que ce n’était pas la faute des travailleurs qui faisaient de leur mieux pour arranger ça, et qu’il faudrait maintenant s’en remettre à Dieu pour que l’issue ait une chance d’être rapide. ‘’Il faut se préparer à passer un Noël triste et sans lumières’’ (entendez sans décorations lumineuses kitchissimes comme les aiment tant les Vénézuéliens!) a-t-il dit… Déjà que le téléphérique de Mérida (le plus long et le plus haut du monde !!) ne fonctionne pas, si en plus je rate les décos de Noël, pas glop… restera le bruit assourdissant des pétarades des artifices dont ils sont aussi très friands, ce sera déjà ça !




Mérida

Vue, depuis le viaduc, sur le Pico Bólivar (au milieu du nuage) et le premier tronçon du télephérique

Autre vue, depuis le viaduc, sur le barrio qui borde la rivière et le massif del Valle

La piste d'athlétisme... y'a pire comme décor pour aller courir..

Soirée Loup-Garou Franco-Venezuelienne dans notre salon... à défaut de sofas, on prend les matelas..

Ca fait un peu squat mais bon...

L'avantage de ne pas avoir de meubles c'est qu'on peut jouer au foot à 1 contre 1 ...

... et même à 2 contre 2 ...


... faire discothèque style hip hop...

... ou danser la salsa...


... et même finir par une séance de cinéma...

Elle est pas belle la vie!

lundi 2 novembre 2009

Vidéos

2 vidéos pour visiter le pays, en attendant que je finisse les articles en cours:

http://www.youtube.com/watch?v=sG3w9Kxbdk4

http://www.youtube.com/watch?v=42HO-uWovTQ